“Le football, bien plus que le sport national du Brésil, une religion” déclare Rodrigo Fernandes, rédacteur en chef du service des sports de la Gazeta Do Povo. Autant dire que l’enjeu de la couverture de l’événement reste d’une importance majeure pour les journalistes brésiliens qui, à moins d’un mois du lancement de la compétition, se doivent d’être fin prêts.
C’est la première fois que le Brésil accueille un événement d’une telle envergure depuis plus d’un demi-siècle. Alors pour être sûr d’assurer au moment clef, les équipes augmentent leurs effectifs. « Ce seront 14 journalistes reporters qui couvriront la compétition, 8 seront envoyés dans les différentes villes où se dérouleront les matchs et un sera correspondant envoyé spécial à Brasilia » commente Rodrigo Fernandes, qui lui commandera depuis les bureaux de Curitiba, comme le reste de l’équipe.
« Pour notre part, la couverture médiatique de l’événement a commencé avec le lancement du site Copa2014, juste après la coupe du monde en Afrique du Sud, en 2010″ explique-t-il. Cette plateforme rattachée au journal a beaucoup évoluée depuis. « Au départ ce n’était qu’une production de service qui avait pour but de montrer comment allait se dérouler cette coupe du monde, et aujourd’hui c’est bien plus que cela. Toute notre énergie est focalisée sur ce site qui structurellement est très riche ».